Nous cherchons tous des explications à ce qui nous arrive. Souvent, le sens caché est sous nos yeux mais nous ne voulons pas admettre sa signification. D’ailleurs, il est souvent plus agréable de donner une interprétation ou une explication avantageuse et rassurante, pour se convaincre que tout va bien. 

Pourtant, il y a souvent un double sens à nos paroles, nos actions, nos décisions. Un peu comme si un miroir nous renvoyait l’inverse, une autre version. 

C’est le cas de l’anacyclique, ce mot ou groupe de mots qui conserve un sens lorsqu’on le lit de droite à gauche.

Si nous prenons le mot EVIL (mal, diable en anglais), son écriture en miroir donne le mot LIVE (vivre). Cette représentation est bien plus parlante avec ces mots anglais pour évoquer notre faculté à nous considérer comme victime dans de nombreuses situations.

Un des plus grand mystère de l’existence humaine nous attache avec cette origine paradoxale : pour quelle raison échouons-nous autant de fois à faire le bon choix dès que nous sommes pris dans le piège de l’anxiété ?

« Evil is Live ». Cette écriture à l’envers se traduit par le « Mal » ou le « Diable » est « Vivant » ; ou plutôt « le Mal c’est Vivre ».

C’est comme si l’énergie du diable se retournait contre l’énergie de la vie. Comme si cette dualité entre la peur de vivre et l’envie de vivre ne libérait pas totalement sa pleine énergie pour s’exprimer sous une meilleure forme. Le diable représente la tentation d’arrêter le cours de notre Vie en nous confrontant à des changements et des défis qui surgissent sur notre chemin. 

Alors pour quelles raisons notre choix se porte trop souvent sur la voie la plus faible et non sur celle qui est supérieure ?

Le corps en douleur s’apparenterait alors à notre expression d’anxiété toxique qui rendrait le fruit de notre conscience si amer. Certainement que ce lien se resent jusque dans nos entrailles pour marquer cette peur de la mort si prononcée en nous. Mais à trop nous écouter sur cette peur de mourir, nous finissons pas nous éloigner de cette envie de vivre. À croire que les relations du corps et de l’esprit, du Soi, finissent par forcer la tentation de se mentir à soi-même.

Tout ceux qui ont succombé à la dominante diabolique ont tous un point commun qui définit cette caractéristique : ils refusent de faire face à leur propre anxiété. Ils refusent de s’ouvrir pleinement à la Vie. En ayant peur de la mort, ces gens finissent par refuser de vivre. La Vie leur fait peur.

Cette existence rattachée au diabolique est un refus d’entendre l’appel vers l’aventure de la Vie, ce à quoi nous invite l’anxiété. Il ne s’agit rien de plus que de plonger dans la Vie elle-même pour explorer son évolution, sa croissance, son délice. 

Cette évolution nous guide vers une élévation spirituelle qui tend à confirmer que chaque être humain possède la liberté de choisir.

Aujourd’hui, il semble que ce degré de choix se soit tragiquement réduit. Pourtant, même en prenant la plus petite décision de grandir, les situations d’espoir renaissent et le cours de la Vie peut changer si vous décidez d’Être Vivant.

OM ALIVE

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We are all looking for explanations for what is happening to us. Often the hidden meaning is right in front of our eyes but we don’t want to admit its significance. Moreover, it is often more pleasant to give an interpretation or explanation that is advantageous and reassuring, to convince ourselves that everything is fine. 

However, there is often a double meaning to our words, our actions, our decisions. A bit as if a mirror was reflecting the opposite, another version. 

This is the case of the anacyclic, that word or group of words that retains meaning when read from right to left.

If we take the word EVIL in English, its mirrored writing gives the word LIVE. This representation is much more meaningful with these English words to evoke our ability to see ourselves as victims in many situations.

One of the greatest mysteries of human existence binds us with this paradoxical origin: why do we fail so many times to make the right choice as soon as we are caught in the trap of anxiety?

« Evil is Live. This reverse writing translates as « Evil » or the « Devil » is « Alive »; or rather « Evil is Live ».

It’s as if the energy of the devil turned against the energy of life. As if this duality between the fear of living and the desire to live did not totally free its full energy to express itself in a better form. The devil represents the temptation to stop the course of our Life by confronting us with changes and challenges that arise on our path. 

So why do we too often choose the weakest path and not the superior one?

The body in pain would then resemble our expression of toxic anxiety that would make the fruit of our consciousness so bitter. Certainly this link is felt even in our entrails to mark this fear of death so pronounced in us. But if we listen too much to this fear of dying, we end up distancing ourselves from this desire to live. To believe that the relationships of body and mind, of the Self, end up forcing the temptation to lie to oneself.

All those who have succumbed to the diabolical dominance all have one thing in common that defines this characteristic: they refuse to face their own anxiety. They refuse to open themselves fully to Life. By being afraid of death, these people end up refusing to live. Life frightens them.

This existence attached to the diabolical is a refusal to hear the call to the adventure of Life, to which anxiety invites us. It is nothing more than diving into Life itself to explore its evolution, its growth, its delight. 

This evolution guides us towards a spiritual elevation that tends to confirm that every human being has the freedom to choose.

Today, it seems that this degree of choice has been tragically reduced. Yet, even by making the smallest decision to grow, situations of hope are reborn and the course of Life can change if you decide to Be Alive.

OM ALIVE

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21/01/2021